Milan royal
Si le territoire de la ZPS n’accueille qu’un nombre très restreint de couples de Milan royal celui-ci est néanmoins favorable à la présence de l’espèce. En effet, le Milan royal niche dans les bois et les bosquets où il installe son nid dans de gros arbres et utilise les pâtures, les prairies et les pelouses comme lieu de chasse. Très opportuniste dans ses choix alimentaires, il se nourrit d’oiseaux, de micro mammifères, d’animaux morts et fréquente les décharges, principalement en période hivernale.
Bien plus rare que son cousin le Milan noir, le Milan royal en est relativement proche et par conséquent les activités humaines auxquelles il sera sensible seront pratiquement identiques. Ainsi la diminution des ressources alimentaires dues à une transformation du paysage (intensification agricole, plantations d’arbres, urbanisation, fermeture des décharges) sera préjudiciable à l’oiseau.
Concernant les zones de nidification, le morcellement de celles-ci sera négatif tandis que la création ou le maintien de zones de bosquets avec des arbres hauts permettra de conserver l’espèce.
Il faut également noter, pour cette espèce au statut de conservation particulièrement précaire, l’influence négative importante de certaines infrastructures humaines. Eoliennes et lignes électriques sont en effet une source non négligeable de mortalité par collision.