Grand-duc
Espèce exclusivement nicheuse en milieu rupestre en Côte-d’Or, que ce soit sur des sites naturels (falaises, combes, ...) ou artificiels (carrières), le Grand-duc d’Europe est également connu pour nicher en forêt. De manière générale c’est un oiseau peu exigent sur son site de nidification, à condition que celui-ci soit proche de territoires de chasse intéressants, constitués de milieux ouverts ou partiellement boisés. Les couples s'installent généralement en pied de falaise ou dans la paroi, sur une vire ou dans une cavité.
Le Grand-duc s’avère être un prédateur opportuniste. Sur la ZPS, son régime alimentaire est principalement constitué de rongeurs (Rat surmulot, campagnols, lagomorphes), de Hérisson et d’oiseaux d’eau (Gallinule poule d’eau).
Apparu en 1999 dans la ZPS et en pleine phase de colonisation, peu de restrictions vis-à-vis de ses milieux de vie pèsent sur cette espèce capable de s’adapter à certaines activités humaines localisées (exploitation dans une carrière par exemple). Les territoires de chasse étant extrêmement étendus et variés, la conservation du Grand-duc passe donc principalement par la préservation des sites de nidification et la limitation de la mortalité des adultes.
Dans le cas de nidification en milieu rupestre, la concertation avec les grimpeurs, les randonneurs ou les carriers est certainement la meilleure méthode pour éviter tout dérangement aux périodes critiques. Les risques d’électrocution peuvent être réduits en neutralisant les pylônes électriques posant problème tandis que peu d’actions sont envisageables pour éviter la mortalité routière ou le braconnage.