Chevêche d'Athéna
Si la répartition de cette espèce au sein de la ZPS est mal connue, on sait désormais qu’elle est moins rare qu’escompté en Côte-d’Or. En effet, bien que semblant exigeante concernant son milieu de vie, elle se satisfait de zones en apparence peu favorables (grandes cultures, ...), du moment que celles-ci présentent des milieux ouverts où elle pourra chasser (micro-mammifères et divers invertébrés) ainsi que des cavités, qu’elles soient naturelles (arbres creux, têtards) ou artificielles (habitations), pour y placer son nid.
Cette espèce n’en demeure pas moins soumise à de nombreuses contraintes et les activités humaines peuvent se révéler néfastes pour elle. Parmi celles-ci on peut citer l’intensification agricole, qui, pour les mêmes raisons que le Petit-duc scops, est globalement défavorable à l’espèce : diminution de la ressource alimentaire, baisse du nombre de sites de nidification potentiels, nocivité des produits chimiques employés, ...
Oiseau des milieux ouverts, la déprise agricole et la plantation forestière seront de fait défavorables. La préservation de zones de pâturage bovin, équin ou ovin, entretenant des parcelles de végétation rase sera pour sa part bénéfique à l’espèce.
Il faut également noter pour cet oiseau l’impact négatif non négligeable des poteaux électriques et téléphoniques creux dans lesquels les oiseaux se retrouvent coincés ainsi que la mortalité routière importante, en particulier concernant les jeunes.